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GUILLAUME Ann

Fille d’archéologues, Ann Guillaume développe une pratique plastique tournée vers ce métier et tous les métiers qui recherchent à « écrire l’histoire ».

Après une maîtrise à Paris 1 sur la figure de l’historien d’art : Aby Warburg, et un Diplôme aux Beaux arts de Cergy, sa pratique plastique s’est inspirée de la démarche et des méthodes des chercheurs en sciences humaines (archéologie – anthropologie – sociologie) et de leur méthodologie. Son travail leur emprunte leurs capacités à inventer, à interpréter, reposant la question de l’objectivité, de la subjectivité, de l’intentionnalité dans la création.

Ann Guillaume travaille en général in situ en collaboration avec des historiens ou des archéologues afin d’interroger notre regard sur l’objet, sur la mémoire des choses et leurs survivances. Depuis 2011 sa pratique prend plusieurs formes : pièces produites pour des expositions, commissariat d’expositions collectives et workshop dans des écoles d’art. Ces différentes modalités formelles et pratiques construisent la possibilité d’un échange entre les différentes disciplines sus-citées. Cette vision globale est ce qui nourrit son laboratoire nommé Never Ending Object. (http://www.never-ending-object.com) qui par ailleurs s’expose en tant qu’oeuvre pluridisciplinaire questionnant l’archive et sa réactivation.

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Concrètement, la spécificité du travail d’Ann Guillaume, c’est le lien entre art contemporain et archéologie. Elle s’inspire d’objets archéologiques concrets ainsi que de sites de chantiers de fouilles, de mythes archéologiques, d’interprétations subjectives d’archéologues, de faussaires d’antiquités pour créer un éclairage réciproque entre art et archéologie. Le Mas d’Azil est donc le lieu idéal pour accueillir cette artiste parisienne et lui donner la possibilité de poursuivre ses recherches, de permettre des rencontres avec des archéologues, des sites archéologiques majeurs, etc.

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