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Galerie du Philosophe

  • Galerie du Philosophe

    EXPOSITIONS & INTERVENTIONS

    © Geoffrey Badel : Gimmick

    Galerie
    du Philosophe

    Place de l’Europe
    09130 CARLA-BAYLE
    05.67.44.18.01
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    www.galerieduphilosophe.fr

    Charlotte Gautier van Tour - Top view (earth archive). ©Amandine Capion

    • INTRO

      Depuis 2012, la Galerie du Philosophe est engagée dans une mission de diffusion et de promotion de l’art contemporain en milieu rural, à travers la diffusion d’œuvres d’artistes émergents, mais également dans la valorisation de la pratique artistique amateur, grâce aux expositions des Cent Centimètres Carrés. Cet espace est un lieu d’expérimentation et de questionnement artistique.

      La Galerie du Philosophe vous propose en cette année 2024, un cycle d'exposition nommé « Les mondes invisibles ». À cette occasion, trois artistes contemporains se questionnent sur les traditions occultes et des croyances mystiques ainsi ils partagent leur vision unique des mondes invisibles et explorent les frontières de la réalité.

    • EXPOS

      • Exposition de Alison Flora
      "Faire revenir les fantômes"
      Du 21 avril au 9 juin, du mercredi au dimanche, de 14h à 18h. Vernissage le 20 avril à 18h

      « Le paganisme a laissé des traces perceptibles dans les cultures populaires Pyrénéennes. Durant des siècles, le moindre fait sortant des normes de la vie quotidienne s’interprétait comme un signe du ciel ou du diable, selon les croyances, à chasser tantôt la maladie, les orages ou les mauvaises récoltes. Nos ancêtres vivaient dans un autre monde ou l'invisible pouvait agir sur le quotidien. Du panthéon pyrénéen ne subsistent plus en effet que ces diables, esprits, fées, feux follets, géants, loups-garous, croque-mitaine, chasseurs maudits et créatures de cauchemar qui n'ont de cesse de surprendre les vivants pour les terroriser. Autant d'être mythique dérivant des divinités secondaires datant d'avant le christianisme et qui ont fini par se folkloriser dans les multiples contes et légendes de la tradition populaire. Les dernières manifestations de l'antique paganisme des montagnes se sont incarnées dans la sorcellerie, avec ces plantes magiques ses invocations secrètes, révélant de la poésie qui a enchanté le monde durant des millénaires. Faire revenir les fantômes, c'est invoquer aujourd'hui ces génies disparus ou cachés, attendant peut-être d'exister à nouveau pour le meilleur comme pour le pire. C'est procéder la magie des campagnes, invoquer des traumatismes personnels et collectifs du passé et du présent, c'est conjurer des peurs d'enfants et celles à venir et enfin, c'est aussi fantasmer des mondes jamais connus, comme un voyage dans le temps, au travers de folklores et de la fantaisie. » Alison Flora

      • Exposition de Geoffrey Badel
      "Gimmick"
      Du 14 juillet au 1er septembre, du mercredi au dimanche, de 15h à 19h. Vernissage le 13 juillet à 18h

      « Mon travail articule un langage hybride en constante transformation. Ses racines puisent dans deux para-mondes qui m’ont animé avant de rentrer en école d’art : la culture sourde et la prestidigitation. Très tôt, ces cohabitations m’ont sensibilisé à l’Autre et à une manière différente de faire sens, tout en préservant une certaine forme de pensée magique ; une manière de tordre le cou à l’idée d’une réalité commune. À travers le dessin, l’installation, l’objet, la performance et leur promiscuité, j’explore ma fascination pour les mondes silencieux et les phénomènes occultes dans une intention de leur rendre justice, en déviant le regard vers un ailleurs. Au cours de mes recherches, je laisse chaque situation trouver sa propre dimension collaborative, ce qui m’a mené vers diverses disciplines telles que le champ chorégraphique, la langue des signes, la parapsychologie ou la chiroptérologie (discipline scientifique qui étudie les chauves-souris). Avec un rapport de reconnaissance et de réciprocité, j’étudie des modes de présence ordinairement perçus comme étranges et hostiles afin de leur dédier des espaces de réparation : spectres, chiroptères, moisissures, maisons hantées, corps exclus de la société, etc. Ces sources d’influences viennent hanter un vocabulaire formel et conceptuel intime que je développe par le biais des sensations et des rencontres, considérant la création comme un processus à la fois curatif et relationnel. Dans ces tentatives de ramollir les frontières, un univers cryptique entremêle de multiples mémoires collectives et personnelles instaurant ainsi une mythopoïétique de l’expérience sensible. » Geoffrey Badel

      • Exposition de Nicolas Aguirre
      "Carpaccio, exploration d'un corps statique"
      Du 22 septembre au 17 novembre, du mercredi au dimanche, de 14h à 18h. Vernissage le 21 septembre à 18h

      « Cette exposition est un projet de production d’œuvres variées. Il consiste en la réalisation de différentes sculptures, tapisseries, photographies et performance. Cet ensemble de nouvelles pièces se fait en collaboration avec des médecins, des artisans et des designers. Carpaccio est un projet en cours qui porte sur la relation entre l’art, la science et l’artisanat. Le projet consiste à explorer la sculpture grâce à différentes techniques d’imagerie et à observer la sculpture et la peinture de différents points de vue au moyen de la radiographie, du scanner et de l’IRM. En collaboration avec le Dr Alexandre Sadate, radiologue de la clinique d’imagerie d’Alès. Afin de développer le projet dans un langage commun nous élaborerons un protocole de travail lié à la sculpture et à la peinture. Le projet me vient sous la forme d’un rêve, d’une procession qui si elle ressemble au rituel mortuaire, s’en différencie : carpaccio donne vie et tente de traduire l’âme grâce à des œuvres plastiques qui invitent à explorer la partie la plus profonde et la plus sensible de mon corps. Comme une recherche archéologique, une caméra se déplace à l’intérieur de mon corps, découvre mes organes, la forme de mes os, de mes muscles. Peu à peu un corps en 3D naît, moi Nicolas Aguirre en position fœtale, reliant le ventre de ma mère à ma tombe d’une vie passée. C’est un uni­vers en noir et blanc. Depuis un an et demi, j’ai pu initier un processus de recherche sur différents matériaux et leur réaction face aux 3 processus d’imagerie médi­cales. Il y a 6 mois, les premiers essais et travaux ont été réalisés grâce à la collaboration du Dr Sadate. » Nicolas Aguirre

      • Cent Centimètres Carrés #13
      Du 8 décembre au 19 janvier, du mardi au dimanche, de 14h à 18h. Vernissage le 7 décembre à 17h

      Dédiée aux pratiques artistiques amateures et professionnelles, cette exposition collective, regroupant 150 artistes, a pour objectif d’encourager la créativité et l’art sous toutes ses formes. Une seule contrainte : un format carré de 10 x 10 cm.

    Engagée dans une mission de diffusion et de promotion de l’art contemporain en milieu rural.
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